CIRES 2013

Le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des populations sont les ambitions les mieux partagées par la majorité des pays en développement. De telles ambitions doivent être traduites dans les programmes de recherches dont les résultats et analyses auraient le mérite d’éclairer et/ou aider à la décision. Les CAHIERS DU CIRES constituent depuis plus de 30 ans ce médium de diffusion, de partage et de valorisation des résultats de recherches économiques et sociales pour conseiller et contribuer aux orientations stratégiques du développement ....C’est ainsi que la présente édition propose de se focaliser sur certains piliers du développement économique et social de quelques pays de la région Afrique de l’Ouest dont en particulier la Côte d’Ivoire. Ce deuxième numéro de 2013, aborde au travers de cinq différents articles, des thématiques essentielles à une meilleure contribution des entreprises du secteur privé et à l’impérativité d’une intégration régionale réussie.
Dans un contexte économique de plus en plus mondialisé, le premier article analyse les effets des politiques industrielles sur la croissance des pays en développement. MALEK préconise un rôle actif et avisé de l’Etat en matière de politique industrielle en œuvrant à l’amélioration de l’environnement des affaires essentielle pour de meilleures performances économiques.
Dans le second article, TACHIOU et ADJEWODA procèdent à l’étude des déterminants de la politique de dividende des entreprises non financières de la BRVM. Ils relèvent que les entreprises ayant réalisé de bonnes performances de termes de profit et de capacité d’autofinancement distribuent des dividendes plus importants que celles ayant de fortes opportunités d’investissement et/ou un ratio d’endettement élevés en distribuent moins.
L’article de TOURE, exhorte les institutions de microfinance ivoiriennes, en particulier le Fonds Local d’Epargne et de Crédit (FLEC), à opter pour un personnel qualifié et à la mise en place d’une politique de proximité. De tels éléments en plus d’une législation appropriée sont nécessaires au bon fonctionnement desdites institutions leurs permettant de jouer pleinement leur rôle dans la dynamique du développement local déjà amorcé.
L’évaluation du niveau d’efficacité productive des riziculteurs de bas-fond dans le Centre et le Nord-Est de la Côte d’Ivoire est l’objectif visé par le quatrième article de SOBIA qui démontre que les riziculteurs ayant une maîtrise totale de l’eau sont plus efficace que ceux pratiquant la riziculture de bas-fond aménagé sans maîtrise totale d’eau. De plus, le niveau d’instruction, la distance et la mécanisation sont autant de facteurs permettant d’accroitre l’efficacité technique des riziculteurs.